
« KILL YOUR DARLINGS! », MAIS ECRIVEZ-LES D’ABORD !
« Kill your darlings » (« Tuez vos chéries ») est un conseil classique donné par les auteurices anglo-saxons. Stephen King lui-même en parle dans Ecriture — Mémoires d’un métier. La plupart des auteurices ne le connaissent que sous cette forme condensée, au demeurant déjà très intéressante pour retravailler nos textes. Ce qu’on nous conseille ici, c’est de savoir reconnaître les passages de notre roman (que ce soit un mot, un paragraphe ou un arc narratif complet) qui nous tiennent à cœur pour diverses raisons, mais qui en fait n’apportent rien à l’histoire. Et de savoir accepter de s’en débarrasser, sans états d’âme, pour le bien de l’histoire. Cette première approche de « Kill your darlings » nous oblige, en tant qu’auteurice, à apprendre un certain lâcher prise vis-à-vis de notre texte. Personnellement, je n’aime pas supprimer quelque chose définitivement (à vrai dire, j’ai beaucoup de mal avec tout ce qui a un caractère définitif). Pour pouvoir « tuer mes chéries » sans états...

VIDEOS INSPIRANTES : ALEXANDRE ASTIER A PROPOS DE VOGLER
J'ai un immense respect pour le travail d'Alexandre Astier. Alors Alexandre Astier parlant de méthodes d'écriture, pour moi c'est de l'or en barre ! Dans les vidéos ci-dessous, il parle de sa découverte de l'approche narrative anglo-saxonne (notamment à travers le livre de Christopher Vogler), de sa vision de l'utilisation de ces méthodes, de tout ce que ça lui a apporté. Il y raconte aussi, dans la 5ème vidéo, le vertige et le blocage (que j'évoquais sous une autre forme dans l'article sur la meilleure manière de démarrer un voyage de mille lieues) ressenti suite à la découverte de ces techniques narratives. Puis la manière dont il les a peu à peu fait siennes...

UN VOYAGE DE MILLE LIEUES COMMENCE TOUJOURS PAR UN PREMIER PAS
Vous est-il déjà arrivé de ne pas savoir par où commencer un projet (généralement un gros projet) ?
De vous sentir perdu.e devant la quantité de choses à penser et à faire pour mener ce projet à bien ?
Au point d’être comme tétanisé.e à l’idée de vous lancer, parce que soudain vous ne savez plus par où démarrer ?
À la question très commune chez les jeunes auteurices : « Par quoi est-ce que je dois commencer pour écrire un roman ? », il y a deux réponses, comme à toutes les questions.